Ragnatele

Et oui, ça fait un mois et une semaine que je suis rentrée...Je n'en ai même pas terminé cette lanterne magique. En fait, elle ne peut pas se terminer. Il y a tellement de choses encore à montrer, de photos à publier, de détails à se souvenir et de bonnes choses devant lesquelles baver...

La reprise du cours "normal" de la vie (c'est-à-dire la soutenance du mémoire, les dossiers pour l'année prochaine, le stage, le boulot d'été, Paris et ses misères...) ont autrement tourneboulé la suite de l'été.

Reprenons donc, maintenant ça fait un mois et toujours pas la fin de ce récit. Peut-être parce que je n'ai pas envie d'y mettre fin. Pour ne pas [trop] réaliser que c'est vraiment fini. Aussi parce qu'il n'y a pas de fin.

Parce que l'Italie n'est jamais loin et nous hante sous toutes ses formes : à travers des mots qui ne s'en vont pas de la tête, à travers des amis qui viennent nous voir en France, à travers des infos, des souvenirs, des vieux papiers, et évidemment, des photos...

Puis que ce sont les images qui parlent le mieux, je leur laisserai donc le mot "de la fin"

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Parce que cette année, c'était aussi ça :

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De quoi s'évader...

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Et évidemment, de quoi faire rêver les papilles...

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Il y aurait encore tellement de choses à dire, à montrer et à découvrir. L'essentiel reste toujours dans l'ombre. Afin de mieux l'imaginer à sa guise.

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Bologna, la dotta, la rossa. Elle mérite tous ses surnoms, les sublime et nous enchante.

Ciao Bella.

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D'humeur morose après nos défaites sportives et dans la mélancolie de l'avant départ, on essaye de voir toutes les choses qu'il nous reste encore à admirer, en sachant déjà que c'est perdu d'avance.

Un petit tour au cimetière historique monumental de Bologne s'est donc imposé. Effectivement, la Certosa est impressionnante par ses dédales de souterrains (si si), ses marbres imposants et par le sempiternel chat noir qui rode systématiquement dans tout bon cimetière italien qui se respecte.



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Les cloitres historiques recouverts de fresques se croisent avec les nouvelles allées recouvertes de caveaux superposés. A travers les grilles du sol, s'aperçoivent les petites étincelles des lumignons accrochés aux plaques, donnant un reflet fantasmagorique aux fleurs en tissu qui ornent chaque emplacement.



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Entre statues impressionnantes et anciennes plaques d'orientation, on retrouve la sérénité des vieux cimetières...et des funérailles dans l'église...XD



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Parce qu'il faut aussi parler de choses qui fâchent...

La coupe du monde est partout, surtout dans un des pays les plus motivés par le foot. Dès le début fleurissent des drapeaux (évidemment italiens), des écrans plus ou moins géants et des ardoises annonçant la couleur...et le programme.

Pour se consoler, sachons que les italiens non plus ne sont pas satisfaits de leur propre prestation, même s'ils ont applaudis à chaque défaite de la France.
* Moi ? nooooooooooooooon je ne suis pas française *

Sous la pluie, le soir, devant un cappuccino, un caffè shiakerato, un hot dog ou une piadine, regarder le match est l'occasion de spectacle sur la pelouse...et devant l'écran.
" Ma che leoni che abbiamo noi !  Ma firma, ma firma ! Non è possibile, un calcio di penalità ! "



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Il faut dire que le "portiere" des néozélandais, était particulièrement en forme ce jour-là...

Deux chanceuses ont profité de mes derniers jours ici. Ainsi en compagnie, on trouve (encore) d'autres choses qu'on n'avait pas encore vues.
Il en est ainsi pour le musée et l'usine Ducati. Après les voitures, les motos. Comme quoi, l'Emilie-Romagne est la région de la vitesse !



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Ou comment se sentir ignorante au niveau moto...

Après cette ballade à 100 à l'heure, un petit tour plus spirituel s'est improvisé, jusqu'à Santo Stefano...



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Après l'effort (regarder des motos est un véritable effort physique), le réconfort constitué de spremute di pompelmo...

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Et surtout il gelato alla piastra, et fleur en glace...

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Mais le sport a aussi fait partie du programme : une montée aride mais très belle sous les arcades, jusqu'au sanctuaire de la Madonna di San Luca.

On a cru ne jamais y parvenir, à chaque virage l'espoir d'être arrivé se transformait en nouvelle ascension. Mais le résultat valait le coup.Vraiment.

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La descente a été plus facile que la montée, mais nous avons profité d'autant plus de l'avantage d'être dans une ville couverte : le déluge ne nous a [presque pas touchées]. ^^

Pour terminer en beauté, un aperitivo, en terrasse (ce qui s'appelle braver les éléments)évidemment, à la bolonaise...

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On se rassure, il fait (presque) aussi moche ici qu'ailleurs. Ceci n'empêche en rien de promener. Ni de monter dans les collines bolonaises, au milieux des villas et des parcs arborés.

Direction San Michele in Bosco, aujourd'hui siège de l'hôpital orthopédique de la région, mais aussi impressionnant couvent surplombant la ville. Évidemment, après avoir cherché le bon bus, et avoir enduré le soleil de cette belle journée, nous sommes arrivées lors de la fermeture du déjeuner. La vue était quand même au rendez-vous.



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Après la descente, une petite pause aux Giardini Margheriti, à partager la pelouse avec les oies, les canards et les gens...qui bronzent. Si, si en maillot.



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Mais on peut aussi errer dans les vieilles ruelles, en laissant perdre son regard entre les arcades médiévales, les tags, les canaux et les magasins authentiques...



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Un début juin, avec les 30° de rigueur...

Du soleil, un peu de vent, un anniversaire et...



la découverte du kebab d'en bas ! Un délice...

Puis direction la Marina di Ravenna, pour une soirée au milieu des fighetti de la région...



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Pour une suite de week-end réussie, quelques (16km !) en bici, sous une petite brise et un très grand soleil, pour aller à la place, cette fois pour se baigner !
Eau très bonne, pas trop de monde et une armée de parasols.


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Et finir la soirée en beauté, avec de la salade, des oranges et de la glace...



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En rentrant, une voiture tranquillement encastrée contre  un arbre...Sans doute plus qu'un problème de créneau...Une petite grappa en trop ?



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2 giugno.

Fête Nationale de l'Italie.
Fête de la République.
Férié.
Des chants patriotiques et des discours.

Et ici, même Google est fier d'être italien en ce jour


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Pour info, le parfum du mois, c'est Noix (avec les noix de Sorrente, s'il vous plait ! )

Mais on a aussi vadrouillé un peu ! Cette fois, direction Lucca.
Après une traversée grise de la Toscane en train et une arrivée bruineuse, le soleil nous a dévoilé Lucca.

Ses remparts



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Sa cathédrale



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On a profité des charmes de la petite ville



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Ville qui est aussi la ville natale de Puccini !
Allez savoir pourquoi, la moitié des cafés s'appellent "Turandot" ^^



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Nous avons aussi admiré San Michele in Foro et ses arabesques de marbre, digne représentation du style romano-pisan



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Les façades Art Nouveau des boutiques de la rue commerçante ont achevé de nous perdre



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On avait cette idée de Lucca magnifique au soleil. C'était une idée fondée.

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En baladant sur les remparts, on aperçoit comme des jardins suspendus...

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et des lions de pierre...

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Un dernier regard sur la perspective des remparts et nous revoilà dans le train...

Trenitalia...Amore nostro !

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Comme chaque journée, nous avons eu notre lot de petites choses à découvrir...

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Il y a presque un an, au tout début de l'aventure, nous étions venus tous les deux.
Cette semaine, presque à la toute fin de l'aventure, tu es revenu avec moi.



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Comme la première fois, on s'est baladé...



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...on est allé au parc de la Montagnola...



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...On a eu chaud (mais un peu moins)...

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... on a bien mangé...

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...on a bien ri...

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...Et bien sur, nous avons bu NOTRE granité ^^

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=)

Samedi à la campagne. Plus précisément à Zattaglia, petit paesino paumé près de Faenza.
Pour la fête du sanglier.
Quelques tentes plantées dans l'herbe boueuse de ce printemps pluvieux ; une pêche au canard sans canards et des poneys et des chèvres pour renforcer l'aspect campagnard.



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Petite expédition à deux voitures. Arrivés tard, mais l'accueil des gens du coin a suffit à nous faire avoir des restes.
Et quels restes !

Polenta et tortelloni au ragoût de sanglier, puis saucisse de sanglier avec brochettes de viande de brebis. Pour finir, la ciambella faite maison et une part du gâteau d'anniversaire d'un des cuisiniers. "Vous voyez ce qu'on offre comme cadeau d'anniversaire à un chasseur?"
Une assiette avec une photo de sanglier collée dedans...XD



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On s'est régalé, on a beaucoup rit, peu payé et admiré le sens de la déco :des pots de fleurs fraiches sur les grandes tablées.

Seuls à manger, comme si la fête avait été faite pour nous.



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